
Surtout en ce qui concerne le sac de couchage, il faut prendre le temps de bien choisir. Le sac de couchage matelassé de grand-mère pourrait convenir pour une confortable nuit d’été à l’étang des fouilleurs. Mais si vous allez dans les montagnes, les températures autour (et en dessous) du point de congélation peuvent être très élevées, même en plein été. Ainsi, en bivouaquant, un sac de couchage devrait avoir une température de confort d’environ -5°C. Si vous prévoyez un bivouac d’hiver, -15°C est une bonne valeur de référence
La deuxième pièce d’équipement la plus importante est un tapis de couchage. Les puristes ne jurent peut-être que par le matelas séculaire de l’époque des forces armées allemandes, qui a aussi ses avantages – mais surtout en ce qui concerne les matelas isolants légers et autogonflants, beaucoup de choses ont changé ces dernières années. Les matelas d’isolation autogonflants modernes présentent le meilleur rapport poids/performance, peuvent être emballés en petites quantités et offrent également un confort de sommeil nettement supérieur à celui des matelas d’isolation classiques.
Où bivouaquer ?
Lorsqu’il s’agit de choisir le bon endroit pour bivouaquer, il y a quelques points à considérer :
Qu’en est-il de la météo et de votre couteaux de survie ? Les perspectives sont-elles assez bonnes pour risquer de bivouaquer en plein air ? Il vaut la peine de jeter un coup d’œil à notre article à ce sujet : Le temps en montagne – que devez-vous savoir ?
Dans ce contexte, un site de bivouac doit également passer le « contrôle de danger ». Les puits, les creux et les vallées étroites des cours d’eau sont défavorables, tout comme les crêtes/barrières exposées. Dans le premier cas, l’eau peut s’accumuler en cas d’orage, tandis que dans le second, elle peut être dangereuse en termes d’éclairs et d’orages. Notre article fournit tout ce qu’il faut savoir sur ce sujet : Camping sous l’orage : comment se comporter
La surface doit être aussi régulière que possible afin que vous ne vous réveilliez pas le matin dans une position différente de celle dans laquelle vous vous êtes endormi. Si possible, les branches et les pierres gênantes doivent être enlevées avant d’aller au lit. ATTENTION : Faites bien attention à ce qui est et n’est pas autorisé dans les zones protégées !
Si possible, les voies d’évacuation doivent rester ouvertes vers le haut et vers le bas. Si vous vous retrouvez vraiment dans une situation dangereuse, il est bon que le chemin vers la cabane suivante/la prochaine descente dans la vallée ne soit pas trop éloigné ou que vous ayez bien mémorisé où se trouve la piste de rappel.